Après le retour de couches, qui intervient en général dans les trois mois qui suivent une naissance, sauf en cas d’allaitement où il peut être retardé et se prolonger un peu plus après l’accouchement, il arrive que le processus hormonal soit perturbé, entraînant par là-même une chute intensive de cheveux. Il est caractérisé par un bouleversement dans la production des hormones oestrogènes, qui augmentent lors de la grossesse, stimulant l’organisme et prolongeant la vie des cheveux.

Après l’accouchement, les œstrogènes sont en déclin, et faute de recevoir les hormones progestérone, en latence jusqu’au retour de couches, cet état déstabilisé peut entraîner une chute intensive des cheveux. Cette chute post-partum dite diffuse, également appelée chute réactionnelle, touche la moitié des futures mères. Elle se traduit par une précipitation dans la phase catagène (phase de repos) et phase télogène (phase de chute), se situe surtout sur la zone du dessus de la tête, et peut entraîner jusqu’à 30 % de perte de chevelure existante.

Généralement réversible, cette chute intense s’arrête d’elle-même lorsque le cycle menstruel revient à la normale, et il faut environ 6 à 8 mois pour qu’une chevelure retrouve sa densité naturelle, sauf si des carences en minéraux ou déséquilibres hormonaux affaiblissent ou même détruisent les cellules germinatives productrices de futur cheveu.

Caractéristiques du système de reproduction capillaire

La période de 3 mois correspond à la fabrication par les cellules germinatives d’un nouveau cheveu, en puisant dans la réserve folliculaire de chaque bulbe pilaire, qui va ensuite pousser de 1 cm à 1,5 cm en moyenne par mois (phase anagène).

Sachant que le cheveu se renouvelle sur une période moyenne de 3 et 7 ans, que l’on perd entre 100 et 150 cheveux selon la densité au cm2 qui varie d’un cuir chevelu à l’autre avec une chute plus importante en automne et au printemps, et que la nature a prévu sur l’humain la repousse des cheveux environ 25 fois pour toute une vie (cela étant une moyenne, variant d’un individu à l’autre), une chevelure humaine de densité identique devrait être présente de la gestation à un âge avancé, avec un ralentissement dans la pousse dû au processus ralenti dans le renouvellement cellulaire.

Les différents types de frisures

Bien qu’identiques dans la formulation, il existe plusieurs types de frisure capillaire, qui se formatent en remontant dans le follicule pileux, de l’hypoderme, lieu de germination, vers le derme, l’épiderme, puis la couche cornée.

Le cheveu africain par sa texture plate (cheveu très frisé ou crépu), est différent du cheveu asiatique (cheveu lisse et rond), du cheveu caucasien (cheveu ovale lisse, bouclé ou frisé), et du cheveu indo-européen (cheveu ovale lisse ou ondulé). La durée de vie des cheveux peut varier d’un type à l’autre, et l’on constate souvent chez le type indo-européen de très longues et magnifiques chevelures.

Lors d’une grossesse, des femmes ayant des cheveux de mauvaise qualité, filasses ou très fins, avaient eu la bonne surprise de voir durant leur période prénatale leur chevelure s’épaissir, pousser et s’embellir.

Dès la naissance de l’enfant, dans la majeure partie des cas, le corps réinitialise ses sécrétions hormonales. Parfois aussi la chute anormale ne se stabilise pas, s’intensifie, notamment après le retour de couches, occasionnant des problèmes de perte de densité capillaire car le cycle de 3 mois nécessaire pour la germination du futur cheveu est ralentie. Dans certains cas, cette chute anormale devient permanente. Le résultat est une alopécie diffuse ou totale.

Plusieurs facteurs peuvent perturber ce cycle de croissance : le facteur génétique (déséquilibre hormonal héréditaire) ou des facteurs accidentels tels que : alimentation déséquilibrée, carence en fer ou autre minéraux ou vitamines, notamment du groupe B, stress du «baby-boom», manque de sommeil…

Perdre ses cheveux, surtout après un accouchement, voir ses cheveux s’affaiblir, devenir ternes et cassants, est toujours mal vécu car une belle chevelure est signe de séduction. Prévenir la chute anormale des cheveux est essentiel pour aider à conserver la vitalité, le volume et la beauté d’une chevelure.

Traiter préventivement dès que possible, après la fin de l’allaitement si tel est le cas, en stimulant la micro-circulation du cuir chevelu va permettre d’aider à fortifier les papilles dermiques, favoriser une bonne croissance pilaire et d’aider ainsi à conserver le cheveu dans saphase anagène, à savoir le CAPITAL-CHEVEU hérité à naissance, qui n’est pas indéfini. Les différents types de frisure